Comment l’app de trading social Shares a réussi à lever 40 millions de dollars auprès du fonds de Peter Thiel ?
En France, une personne sur quatre est déjà initiée au concept de trading social, une tendance révélée par un sondage de l’agence Harris Interactive commandité par eToro.
Cette pratique, qui consiste à reproduire les stratégies d’investissement d’autres traders de façon automatique ou manuelle, est en passe de se développer de 50% d’ici à 2025.
Dans ce contexte porteur, une étoile française brille de mille feux : Shares. La jeune pousse hexagonale fondée par Benjamin Chemla vient de frapper un grand coup en séduisant Valar Ventures, le fonds d’investissement cofondé par le célèbre entrepreneur Peter Thiel, pour une levée de fonds spectaculaire de 40 millions de dollars.
Grâce à cela, Shares voit son capital atteindre 50 millions de dollars, seulement quelques mois après sa formation.
Au sommaire
Aux commandes de cette prometteuse entreprise, on retrouve Benjamin Chemla, auparavant aux rênes de Stuart, un acteur notable du secteur de la logistique de proximité.
Sous son impulsion, Shares s’articule autour d’une application qui mêle les fonctionnalités d’investissement à une expérience résolument sociale.
L’idée directrice : transformer le trading en une activité collective où les amis peuvent se retrouver pour bâtir et mettre en œuvre des stratégies d’investissement communes.
Diversification et accessibilité
Bien que Shares propose à ses utilisateurs de négocier des actions sur le Nasdaq, l’entreprise ne cache pas ses ambitions d’élargir son offre aux cryptomonnaies, jumelant ainsi l’univers des monnaies virtuelles avec celui du trading social. Des acteurs tels qu’eToro offrent déjà des services similaires, mais Shares vise un créneau spécifique en insistant sur la collaboration entre amis dans l’investissement.
Benjamin Chemla souligne qu’avant Shares, il n’existait pas de plateforme qui répondait pleinement au besoin de collaboration et d’échange entre groupes pour l’investissement : “Nous assistons à de nouvelles générations de plateformes de trading. Après l’ère de Robinhood ou Trade Republic, qui ont démocratisé la finance, nous voulons aller plus loin en permettant à des communautés de se réunir autour d’une expérience d’investissement partagée.”
Initialement ouverte à 60 000 privilégiés grâce à des pré-inscriptions, l’application Shares s’offre désormais à tous les intéressés sur le territoire britannique. Forte d’une équipe de 130 collaborateurs répartis à travers l’Europe, la startup envisage de déployer son application sur le vieux continent, anticipant un lancement en France avant l’été 2022.
À la conquête de nouveaux horizons
Le récit de l’aventure Shares et les analyses profondes de Benjamin Chemla sont à retrouver dans une interview complète dispensée par Richard Menneveux. Cette dernière souligne non seulement la vision de l’entreprise, mais aussi l’esprit d’innovation qui anime ses fondateurs.
Pour les férus de l’actualité entrepreneuriale et des levées de fonds, il est recommandé de suivre les podcasts FrenchWeb Business, disponibles sur les plateformes telles qu’Apple Podcast ou Spotify.
L’ascension de Shares prouve à nouveau que le secteur de la technologie financière est en pleine mutation, attirant l’attention et les investissements des acteurs économiques majeurs. La combinaison entre les plateformes sociales et les stratégies d’investissement crée une dynamique renouvelée, promettant une transformation en profondeur des pratiques actuelles.
- Les ETF d’Ether face à l’incertitude réglementaire de la SEC - avril 28, 2024
- Bitcoin : Faut-il craindre l’inflation aux États-Unis en mai ? - avril 27, 2024
- Binance MegaDrop : Le Guide pour faire la quête - avril 27, 2024
Commentaires
Laisser un commentaire