Trois raisons pour lesquelles le Bitcoin connaît une baisse de popularité
Le Bitcoin n’enchaîne plus les records en 2025. Son cours recule, son aura s’effrite, et d’autres actifs captent l’attention. Voici les trois forces qui expliquent cette perte de vitesse.
Au sommaire
Bitcoin sous pression macroéconomique : la corrélation grandit
La cryptomonnaie star subit l’instabilité du prix des matières premières et la montée des taux. Les marchés actions tanguent, le volatilité du marché gagne le secteur numérique : Bitcoin ne zigzag plus à part, il suit les indices.
Les investisseurs institutionnels, très exposés aux cycles économiques, attendent des baisses de taux qui tardent. Leur prudence réduit les flux entrants, accentuant la incertitude sur la législation : chaque réunion de la Fed déclenche des swings soudains.
L’Europe et l’Asie imposent des réglementations renforcées sur les exchanges. Ces freins administratifs refroidissent l’appétit des fonds, déjà échaudés par de récents scandales de piratage.
Des indicateurs globaux défavorables
Le chômage remonte légèrement aux États-Unis, l’inflation persistante rogne le pouvoir d’achat. Les ménages vendent une partie de leurs actifs numériques pour dégager du cash, déclenchant une chaîne de ventes forcées.
En parallèle, la consommation énergétique élevée du réseau Bitcoin redevient un angle d’attaque médiatique. Ces mauvaises images médiatiques ternissent la réputation de la première crypto et ajoutent un coût politique pour les banques qui souhaiteraient l’adopter.
Concurrence interne à l’écosystème crypto : la part de marché se réduit
Le numérique adore la nouveauté. En moins d’un an, les trésoreries spécialisées sur Ethereum, Solana ou XRP ont aspiré plusieurs milliards. Cette concurrence des autres cryptomonnaies détourne les capitaux historiquement réservés à Bitcoin.
La vague stablecoin gonfle : Citigroup projette un marché à 3,7 trillions. Ces jetons, perçus comme moins volatils, répondent au manque d’adoption commerciale du BTC pour les paiements quotidiens.
Les start-up DeFi multiplient les rendements variables. Les particuliers, en quête de profits rapides, arbitrent vers ces produits même s’ils portent de sérieux risques de sécurité.
Afflux de capitaux vers Ethereum, Solana et les stablecoins
Depuis janvier, la dominance de Bitcoin est passée sous 60 %. Chaque annonce d’un nouveau fonds Ethereum spot provoque un rebalancement des portefeuilles.
Les blockchains plus jeunes promettent une meilleure scalabilité et des frais réduits. Les enseignes de paiement leur ouvrent des passerelles directes, creusant l’écart d’usage quotidien.
Fin de cycle et risques techniques pour Bitcoin
Le halving d’avril 2024 a divisé la récompense des mineurs. Traditionnellement, un rallye suit pendant 12 à 18 mois avant un sommet brutal. Nous en sommes au mois 17 : le marché craint un nouveau blow-off top.
Les volumes baissent tandis que les échanges dérivés explosent. Ce décalage signale une spéculation courte durée plutôt qu’une accumulation long terme.
Si l’histoire se répète, la fenêtre pour un plus-haut avant correction se réduit. Le risque d’un reflux massif rappelle le krach de 2022 où le BTC avait perdu 64 % en un an.
Le spectre d’un nouveau blow-off top
Les analystes observent déjà des transferts vers les plateformes OTC, signe d’une préparation à de gros dégagements. Un enchaînement de ventes rapides pourrait amplifier la baisse et alimenter encore la instabilité du prix.
Derrière, les mineurs moins capitalisés devront vendre leurs réserves pour tenir leurs frais, ajoutant une pression supplémentaire. Sans catalyseur positif, la spirale baissière guette.
Source: www.fool.com
Julien est un passionné des Cryptomonnaies. Il commence par découvrir le DOGECOIN en 2014 puis dévient un fin connaisseur de BITCOIN et des autres cryptomonnaies. Il aime partager ses tutoriels pour simplifier l’accès à la crypto et au WEB 3.0

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